Faire de l’école un tremplin vers l’emploi : un espoir enfin permis. Grâce au PLR.

Ebranlée par ses médiocres résultats PISA, contestée par une initiative populaire – « Ecole 2010 – sauver l’école », secouée par un premier, puis par un second projet de loi scolaire idéologiquement biaisés, l’école vaudoise chancelle depuis longtemps. Aujourd’hui, le bout du tunnel est en vue. Avec la loi votée ce jour par le Grand Conseil, l’école vaudoise est en mesure de réussir son adaptation à Harmos et d’améliorer son contenu, sans trop bouleverser ses structures. C’est le fruit d’un très gros travail législatif dans lequel le PLR s’est impliqué sans réserve.

La performance du système scolaire est une priorité du PLR. C’est pourquoi les Radicaux et Libéraux se sont posé une question aussi simple que fondamentale : comment offrir de meilleures chances à nos enfants ? Le texte accepté ce jour répond avec pragmatisme à cette interrogation, en renforçant à la fois les exigences d’apprentissage, l’enseignement des branches fondamentales et l’appui aux élèves en difficulté.

Les exigences du PLR entendues

Plusieurs exigences formulées par le PLR lors de la rentrée politique 2009, de la réponse à la consultation sur l’avant-projet et par voie de postulats et motions sont aujourd’hui satisfaites : ƒ

  • l’abandon de l’égalitarisme prôné sans nuance : si l’école doit donner les mêmes chances à tous, elle ne peut mélanger les élèves dans un système excessivement inclusif, qui découragerait les plus faibles et freinerait les plus forts ; ƒ
  • une vraie réforme des contenus, avec un enseignement renforcé des mathématiques et du français et, pour les plus faibles, un programme concentré sur les branches fondamentales ; ƒ
  • un renforcement de la discipline et des moyens permettant la maitrise des classes : définition d’un maître de classe, actualisation des droits et devoirs des élèves, comme des sanctions en cas d’indiscipline ; ƒ
  • renforcement de la perméabilité du système, permettant à l’élève de progresser dans un niveau supérieur lorsque ses résultats le permettent ; ƒ maintien du redoublement et renforcement des appuis aux élèves en difficulté ; ƒ
  • respect des communes vaudoises : la réforme ne doit pas conduire à un chambardement des compétences et des charges dévolues au canton et aux communes.

Par ailleurs, le PLR est satisfait : ƒ

  • du retour des notes, garantes d’une information intelligible et fiable tant pour les élèves que pour leurs parents, ƒ
  • de l’augmentation du temps d’école (+18 semaines durant le cycle primaire) ƒ
  • de l’intégration, dans les buts de l’école, des notions d’effort et d’apprentissage.

En initiant et en soutenant ces améliorations significatives, le PLR a forgé une loi qui n’est plus celle du moindre effort, mais qui tend vers la performance. Fruit d’un consensus éloigné des mirages idéologiques, cette loi ne satisfait certes intégralement les exigences d’aucun camp. Mais elle répond à l’exigence supérieure de nos enfants : sortir de formation obligatoire avec un bagage plus solide, et disposer ainsi de meilleures chances de trouver un emploi.


Contacts

Marc-Olivier Buffat, député, président de la commission LEO, +41 79 252 78 20
Christelle Luisier-Brodard, présidente PLR.Les Radicaux VD, +41 78 628 88 53
Catherine Labouchère, Présidente +41 79 626 10 62
Jean-Marie Surer, président du Groupe libéral au Grand Conseil, +41 79 623 52 41