Publicité commerciale et autres…

(16.11.23) La Municipalité supprime de la publicité commerciale sur le domaine publique

Par un communiqué de presse diffusé le 29 août dernier, la Municipalité de Vevey nous informait de la suppression de la publicité commerciale sur le domaine public. Le texte nous précise que « les autorités veveysannes ont ainsi résilié la convention qui lie la Ville à la Société générale d’affichage jusqu’au 31 décembre 2024 pour lancer un appel d’offres pour l’introduction de la nouvelle stratégie. »

Je me permets, au nom du groupe PLR.Vevey de poser les questions suivantes à notre Municipalité :

  1. A ce jour, combien de panneaux et de quelles sortes (simple, lumineux, etc…) sont-ils disséminés dans notre ville ?
  2. A ce jour, quel est le nombre de panneaux avec de la publicité commerciale sur les domaines communal et privé ?
  3. A ce jour, quel est le nombre de panneaux à disposition des événements sportifs, musées, théâtres, expositions, sociétés locales, etc.. ?
  4. Les affiches citées à la question 3 qui auront des logos de partenaires, sponsors, mécènes, etc…seront-elles autorisées ?
  5. Quel est le montant actuel de la redevance des différents panneaux ?
  6. A combien se monte la prestation offerte pour le collage de ces affiches ?
  7. Cette interdiction concerne-t-elle également les VMCV et d’autres entreprises dont la commune serait actionnaire ?
  8. Les vitrines des commerces propriétés de la ville sont-elles concernées
  9. Qu’en est-il des chevalets et autres affiches devant les restaurants, boulangeries, boucheries, librairies, etc… ?
  10. Quelle baisse annuelle de CO2 la Municipalité estime-t-elle arrivée en supprimant ces publicités commerciales ?

Si la redevance annuelle était utilisée pour isoler les bâtiments locatifs de la ville, combien de CO2 pourrait-on réduire en plus pour chaque année d’affichage ? Quel montant d’investissement, la Municipalité estime-t-elle le redépoiement des supports ?

Le besoin en communication des entreprises de la région ne dispatraîtra pas malgré l’interdiction de la publicité commerciale, quelle est l’alternative, selon la Municipalité, pour permettre à celles-ci de communiquer sur leur commerce hormis les réseaux sociaux ?

Je remercie la Municipalité́ pour sa réponse écrite.

Au nom du groupe PLR.Vevey, Patrick Bertschy

Estimations fiscales immobilières, pourquoi jouer à Arnold von Winkelried ?

(5.10.23) Vevey, seul au-devant du Tribunal fédéral sans l'aide d'autres communes

Le 25 septembre dernier, la Municipalité annonçait qu’elle formait un recours auprès du Tribunal fédéral par suite du refus du Conseil d’Etat de répondre à la requête veveysanne pour réévaluer les valeurs fiscales des immeubles.

Nous nous étonnons d’une telle décision concernant une compétence exclusivement cantonale qui, à notre connaissance, ne fait pas l’objet de demandes exprimées par d’autres communes vaudoises. On pourrait comprendre une telle attaque frontale face à l’autorité cantonale si une communauté de communes étaient volontaires mais cela ne semble pas être le cas … Pour cette raison, ce combat ne nous paraît pas cohérent.

Réévaluer la valeur foncière des immeubles des propriétaires impliquera des hausses de loyers pour les locataires et une augmentation d’impôt pour les propriétaires individuels. En cette période grandement inflationniste, nous considérons cette politique comme déplacée et peu bienveillante envers la population. Nous suggèrons de reporter cette révision lors d’un retour plus favorable de l’économie cantonale et d’attendre les volontés déclarées d’autres communes pour déposer une telle demande.

Une réévaluation affectera également les nombreux bâtiments dont la Commune est propriétaire. Par conséquent, nos locataires en souffriront et sur le plan financier, le bilan des comptes de la ville va gonfler. Ce dernier élément aura pour conséquence la diminution, voire le basculement vers la contribution à d’autres communes, s’agissant de péréquation dédiée à Vevey. L’arroseur, arrosé en quelque sorte !

Nous prions la Municipalité de bien vouloir répondre aux questions suivantes :

  1. Peut-on savoir pour quelles raisons objectives la Municipalité a-t-elle choisi de se faire représenter dans cette affaire par un avocat, membre du Conseil communal, dont le parti est fortement représenté à la Municipalité ?
  2. La Municipalité a-t-elle fait appel à un expert pour évaluer la diminution de la part de péréquation en cas d’amélioration de ses recettes fiscales ? Si tel était le cas, pourrions-nous connaître les montants concernés ?

Je remercie la Municipalité pour une réponse écrite.
Au nom du groupe PLR.Vevey, Philippe Herminjard

Insécurité à la Place de la Gare et environs

(7.09.23) ... ça suffit. On fatigue!

En mai 2022, Madame Anna Iamartino-Sica, soutenue par le PLR, a déposé un postulat concernant l’insécurité à la Gare et ses environs. Il y était demandé d’œuvrer pour mettre fin à cette situation.

Une commission a été créée, des séances ont été tenues et des actions ont sûrement été faites. Lesquelles ? Nous osons mettre en doute leur efficacité, voire leur existence, puisque de plus en plus de ces « commerçants » trainent et interpellent les passants, sans oublier qu’ils occupent massivement l’espace public.

Lors de la précédente interpellation, il nous avait été retorqué qu’il s’agissait des individus en précarité et qu’ils avaient besoin d’aide. En somme, la répression n’était pas la solution. Aujourd’hui, après 15 mois, le PLR demande ce qu’il en est de cette aide, comment et par qui ont-ils été pris en charge.

S’ils sont aidés, comment se fait-il que leur nombre augmente à vue d’œil ? Des parents, des citoyens, des femmes, des hommes, des habitants de Vevey et des environs nous sollicitent quotidiennement avec cette problématique. L’impression générale est que rien n’est entrepris pour endiguer ceci.

Pour en revenir à la question de la répression, puisque l’aide prétendument apportée ne semble pas porter ses fruits, nous vous posons les questions suivantes et demandons que celles-ci nous soient transmises par écrit :

  1. Quels sont les missions spécifiques qui ont été données à ASR, voir à la police cantonale ?
  2. Quelles sont les autres pistes explorées par la Municipalité pour mettre fin à ce fléau ?
  3. En effet, nous nous permettons de parler de police, car il semble que la présence de ces individus serait liée à la vente de produits illicites.

Au nom du groupe PLR.Vevey, Sandra Marques et Anna Iamartino-Sica

Horaires d’ouverture des magasins...

(7.09.23) Vevey n’en fait qu’à sa tête !

Le sujet des heures d’ouverture des magasins nous interpelle à nouveau. Oui effectivement, car la population s’interroge... Pourquoi Vevey ne fait pas comme les autres communes voisines ?

Pourquoi sommes-nous désavantagés en comparaison à d'autres communes de la Riviera et sommes-nous obligés d’aller faire nos courses ailleurs ?

De nos jours, nous avons tou(te)s un emploi du temps très chargé et souvent nous finissons nos journées tard le soir et, parfois, il est compliqué de faire ses courses à Vevey en sortant du travail ou autres, car les magasins ferment leurs portes à 18h30 la semaine et 17h00 le samedi, soit plus tôt que dans toutes les communes voisines. Du coup, que font les veveysan(ne)s ? Ils vont faire leurs courses ailleurs. Nous faisons vraiment tout pour faire fuir les gens de Vevey !

De ce fait, je me permets de demander à la Municipalité :

  1. Pourquoi cette volonté de conserver ces horaires et de fermer plus tôt que les autres communes voisines ?
  2. Ne serait-il pas opportun de s’aligner aux horaires des autres communes, soit 19h00 la semaine et 18h00 le samedi ?

Je remercie la Municipalité pour une réponse orale.

Au nom du groupe PLR.Vevey, Anna Iammartino Sica

Interpellation : La Municipalité actuelle appelée à respecter l'ancienne

(22.06.23) Evitons les critiques inutiles et non constructives

Le quotidien 24 Heures revient régulièrement sur les mesures et décisions prises par la Municipalité. Ces informations sont utiles et relèvent d'une communication renforcée ces derniers mois par le Service communal de communication particulièrement productif. On peut s'en réjouir à juste titre car le citoyen a besoin de connaître les projets entrepris par sa commune.

Je reviens sur deux éléments relatés dans le quotidien vaudois dans lequel on lit les citations de Municipaux actuels qui se réfèrent à l'"ancienne Municipalité". Dans les deux cas, les références ne sont pas forcément flatteuses et précises.

Dans l'article "Village dans la ville, Plan-Dessus s’effrite", il est précisé par le Municipal chargé de l'urbanisme que "ce quartier a été trop longtemps mis de côté". Selon nos sources, le service de l'urbanisme et son Municipal de l'époque n'ont cessé de réhabiliter le nord des voies CFF, afin de lui redonner l’attrait qu’il mérite. La Municipalité précédente - par l’intermédiaire du service de l’urbanisme - a fait aboutir le plan de quartier au nord des voies, et a avancé très activement en vue de doter la ville d’un plan d’affectation qui malheureusement s'est vu refusé devant le peuple. D'autres éléments de réhabilitation étaient également envisagés dans ce quartier qui ont contribué aux réalisations annoncées.

Au sujet d'un article plus récent intitulé "Poutrelles métalliques en travers de la gorge" relatant l'art giratoire à Vevey et ses nombreux détracteurs, il est à nouveau fait référence à l'ancienne Municipalité par la Municipale chargée de la culture qui mentionne "Nous avons vu que cette sculpture voulue par l'ancienne Municipalité, suscitait des levées de boucliers !".

Nous n'avons pas une volonté farouche de défendre l'ancienne Municipalité qui a régulièrement fait la une de 24 heures pour des raisons pas toujours reluisantes. Cependant, nous trouvons déplacé d'essayer de démontrer que l'ancienne Municipalité n'aurait, soit rien entrepris dans le premier cas et fait tout faux dans le second cas. Précisons qu'en 2020, une élection complémentaire a eu lieu suivie d'une année sans représentant des partis du centre-droit dans la Municipalité ! Il serait apprécié de préciser de quelle Municipalité il s'agit ou s'abstenir de critiquer.

Dans ses communications officielles écrites et orales futures, la Municipalité peut-elle s'engager en se référant plus objectivement aux travaux effectués par les administrations et les exécutifs d'anciennes législatures ?

Au nom du groupe PLR.Vevey, Philippe Herminjard

Interpellation : Immeubles de Charmonthey : loyers bas et foyers froids

(16.03.23) Dans les immeubles de la Ville, on est pas là pour se faire engueuler

Le quotidien 24heures relatait le 17 février dernier une situation des plus étonnantes. Alors que le froid hivernal perdurait, les locataires des immeubles de Charmonthey (propriété de la commune) se plaignaient d'un chauffage défaillant. L'article mentionne les dires du Municipal chargé du Service des bâtiments, gérance et énergie qui précise que "le problème perdure depuis l'ancienne législature à l'époque où les gérances étaient externalisées".

Deux immeubles sur trois sont gérés par la Commune et le troisième est une coopérative, société indépendante dans laquelle siège historiquement un Conseiller municipal mais à laquelle aucune gérance privée n'est associée. Concernant les deux premiers immeubles, leur gestion par des gérances privées a été abandonnée au début 2020 au profit de la gérance internalisée. Ces appartements sociaux bénéficient de loyers bas avec des chauffages individuels.

A notre connaissance, ces problèmes d'inconfort hivernal n'ont donc aucun lien avec l'externalisation des régies dès lors que cela fait au moins trois ans que seule la gérance communale en a la responsabilité. Nous nous permettons de corriger cette affirmation, car renseignements pris, des problèmes de construction étaient identifiés auparavant sans pour autant être relatés par la presse.

Au vu de l'importance des problèmes techniques rencontrés dans ces immeubles, nous nous sentons en devoir de nous inquiéter pour la santé de nos locataires ainsi que pour l'écoute et la prise en charge des doléances des locataires par la gérance communale actuelle.

La Municipalité est-elle prête à envisager des mesures pour répondre aux questions suivantes :

  • Quelles mesures précises en faveur de nos locataires ont-elles été prises depuis la publication de l'article ? Des mesures d'isolation sont-elles dans les travaux prioritaires ?
  • La gérance municipale compte-t-elle revoir la manière avec laquelle elle répond aux locataires en général, car on est en droit de se poser la question d'un retour opportun et profitable de régies privées ?
  • L'aide financière citée pour l'hiver 2022-23 représente quel coût total et dans quelle rubrique du budget le montant sera-t-il prélevé ?

Au nom du groupe PLR.Vevey, Philippe Herminjard

Interpellation : Mais où est donc passée la fête des écoles ?

(8.09.22) A Vevey depuis 2019, les festivités autour de la fin de l'école et le début des vacances manquent aux enfants

A la stupéfaction de beaucoup de citoyennes et citoyens, aucune animation et/ou manifestation n’a eu lieu pour la « Fête des écoles » cette année dans notre ville ?!

En 2018, lors du débat sur le budget, la majorité du Conseil communal avait voté la suppression du montant correspondant aux jetons qui étaient distribués aux élèves pour les carrousels, et de ce fait, la fin des carrousels à Vevey. En revanche, il avait été annoncé qu’en remplacement des traditionnels carrousels, une fête différente serait mise sur pied. Depuis, plus rien … En 2019 a eu lieu la Fête des Vignerons et en 2020 et 2021, la pandémie COVID-19 s'est invitée en lieu et place des festivités.

Après toutes ces années sans « Fête des écoles » et en plus, avec toutes les restrictions subies pendant la pandémie, où les élèves n’ont rien pu faire (ni anniversaire, ni autre fête quelconque), il est navrant de constater qu’en 2022 (à ma connaissance en tout cas), à part quelques petites fêtes, à l’initiative d’enseignant/e/s, dans certains collèges, aucune animation/manifestation n’a été organisée par la Commune pour la fin des écoles … Quelle tristesse pour notre ville mais surtout pour nos écolier/e/s qui attendent, chaque année, ces traditionnelles festivités avec impatience et réjouissance, car elles marquent la fin de l’année scolaire et le début des vacances d’été.

Déçus, certains parents ont dû emmener leurs enfants dans les communes voisines pour fêter la fin des écoles et notre ville est restée déserte à cette occasion, ce qui est regrettable.

Je pense qu’il est temps que l’on rende « cette Fête » à nos écolier/e/s veveysan/ne/s !

Au vu de ce qui précède, je me permets, au nom du groupe PLR-Vevey, de poser les questions suivantes à notre Municipalité :

  1. Pour quelles raisons la Municipalité n’a rien organisé pour remplacer nos traditionnels carrousels comme cela avait été annoncé en 2018 ?
  2. Avez-vous conscience de ce manque pour nos enfants ?
  3. Ne serait-il pas opportun et judicieux de réfléchir à un éventuel retour des traditionnels carrousels à Vevey ?
  4. Avez-vous, sinon, envisagé quelque chose de différent pour combler ce manque à l’avenir ? Et si oui, quoi ?
  5. Aurons-nous une « Fête des écoles » en 2023 ?

Je remercie d’avance la Municipalité pour ses réponses orales.

Au nom du groupe PLR.Vevey, Anna Iamartino

Interpellation sur la démarche participative pratiquée par la Municipalité

(19.05.22) Est-ce une réelle prise de température auprès de la population ou un blanc-seing pour La Municipalité…

L’ancienne Municipalité avait déjà l’habitude d’en faire usage et la nouvelle ne se prive pas d’utiliser cet « outil », appelé démarche participative.

Alors l’idée a tout pour séduire… mais lorsque la Municipalité se cache derrière les résultats obtenus lors de ces évènements et prétend que la population s’est prononcée et a donné son avis, de mon point de vue, c’est un abus de langage.

En effet, La Municipalité, dans ses communications après la tenue de ces démarches participatives, insiste systématiquement sur le fait que, à ses yeux, la population s’est prononcée et a donné son aval au projet.

Cette manière de faire donne un message de légitimité à la Municipalité, pour faire passer des projets où un grand nombre de citoyens n’ont pas été consultés…En effet, ces communiqués sous-entendent, que toute la population a pu donner son avis, comme un référendum… et ce n’est clairement pas le cas.  Différents critères sont pris en compte, entre autres des logiques de quartier ou région étendues…, mais ces critères ne sont pas connus de notre organe délibérant et ne semblent pas documentés (depuis le lieu du projet… 50m, 100m, ou une/plusieurs rues, etc.).

Au vu des éléments précités, je me permets, au nom du groupe PLR.Vevey de poser les questions suivantes à notre municipalité :

    1. Quels sont les type s de projet qui nécessitent une démarche participative, et sur quelles bases ces projets sont choisis (critères techniques, financiers, sociaux, autres…) ?

    2. Existe-t-il une procédure interne aux services pour l’organisation d’une démarche participative ?

    3. Si oui, quels en sont les tenants et aboutissants ? Pouvez-vous nous présenter cette procédure ?

    4. Si non, jusqu’à ce jour, quels sont les critères de décision pour la zone géographique (quartier, quartier étendu, autres...) ?

    5. Comment sont pris en compte les désidératas d’un citoyen qui n’habite pas le quartier, mais qui se sent interpellé par le projet ? Comment est-il au courant de la tenue de cette démarche participative ? Et comment est-il conforté dans sa légitimité d’intervenir… ?

    6. Est-ce que dans l’organisation d’une démarche participative, tous les courants politiques sont représentés ? Et si oui, de quelle manière ?

Au nom du PLR Vevey, Pierre-Alexandre Fürst

Postulat: Insécurité à la Gare – impunité ou réactivité ?

(19.05.22) Les besoins de sécurité publique ne sont pas remplis dans le quartier de la gare

Ayant été interpellée par bon nombre de citoyennes et citoyens au sujet de la gare de Vevey et ses alentours, il apparaît que le souci d’insécurité, à cet endroit de la Ville, est visiblement toujours aussi présent, voire se renforce. D’ailleurs, il suffit de fréquenter ce lieu, un tant soit peu, pour s’en rendre compte personnellement.

En effet, le trafic de stupéfiants, les sollicitations non désirées et répétées, les interpellations verbales, les regards qui déshabillent et les agressions physiques perdurent et cela, malgré le dispositif de rondes mis en place par la Police ; ce lieu demeure insécurisant pour les voyageurs comme pour nos concitoyennes et concitoyens qui vivent aux alentours et/ou qui doivent emprunter ces lieux.

Il s’y passe des choses graves et beaucoup de personnes - quel que soit leur âge - se sentent totalement en insécurité et ressentent même de la peur en particulier en soirée. Certains témoignages montrent qu'on hésite à s’engager par telle ou telle voie de passage et parfois on rebrousse chemin. Ceci n’est plus tolérable et il est urgent de trouver des solutions efficaces.

Par conséquent, je demande à la Municipalité, à travers ce postulat :

  • -De mettre tout en œuvre pour étudier et trouver des moyens efficaces afin de diminuer, voire éradiquer, ces graves problèmes dans ce lieu peu rassurant de la Ville et de permettre ainsi à la population de se tranquilliser ;
  • D’installer des caméras de vidéo-surveillance à certains points stratégiques de la gare et environs afin de dissuader, d’obtenir des pistes et/ou des preuves en cas de problème et surtout de rassurer nos concitoyennes et concitoyens.

Même si cela ne réjouit peut-être pas tout le monde d’être soi-disant « surveillé » par des caméras et que, par le passé, cette hypothèse avait été abordée et rejetée par ce Conseil, je pense qu’aujourd’hui, à cet endroit précis, cela devient une nécessité pour la sécurité de tout en chacun.

D’ailleurs, il a été prouvé, dans différentes Communes voisines, que la pose de caméras était dissuasive et portait ses fruits en permettant de réduire le harcèlement de rue, les agressions, le trafic de stupéfiants et le vandalisme.

Au vu de cette situation qui n’est plus acceptable, je remercie, par avance, la Municipalité d’agir au plus vite en déployant tous les moyens nécessaires pour améliorer la sécurité de notre population en ce lieu très fréquenté de notre Ville.

Au nom du PLR Vevey, Anna Iamartino

Interpellation: Entre l’arrêt, l’abri de bus et les pavés…

(19.05.22) Questions autour de travaux publics à l'avenue Général Guisan.

L’utilisation régulière des arrêts de bus impose une réfection et on en profite pour construire de nouveaux abris pour les clients en attente.

En ce qui concerne celui de « Union » la Municipalité a profité de sa réfection pour rénover le parking qui se trouve à l’arrière ainsi que sa route d’accès.

Un premier panneau d’information indiquait que ces travaux seraient terminés le 23 décembre 2021, puis un deuxième annonçait la fin pour 13 mai 2022. Et, oh surprise, le parking de treize places a été ouvert le 12 avril 2022…

Au vu de la gestion chaotique de ce chantier, je me permets, au nom du groupe PLR.Vevey de poser les questions suivantes à notre Municipalité :

  1. Comment la Municipalité explique-t-elle la si longue durée de ces travaux (qui en est responsable) ?
  2. Alors que notre Municipalité nous vante sa volonté d’information, de concertation, de favoriser les démarches participatives, etc… a-t-elle informé les commerces à proximité sur ces travaux, leur durée, leur retard, etc… ?
  3. Concernant les parkings ;
    a. comment la Municipalité justifie-t-elle la pose de pavés en granit pour les deux-roues (pour autant que ce soit toujours le cas…) ?
    b. comment la Municipalité justifie-t-elle la pose de pavés en béton pour les voitures ?
    c. quels sont les bénéfices attendus de ces matériaux ?
  4. Peut-on être renseigné sur les coûts détaillés de ces travaux ?
  5. Peut-on connaître la différence des coûts entre un revêtement bitumineux et les pavés posés ?

Au nom du groupe PLR.Vevey, Patrick Bertschy

Interpellation: Encourageons les marchands du marché de Vevey pour soutenir le développement de notre marché

(3.02.22) Pourquoi les obliger à parquer leurs camionnettes au diable beau vert alors que des zones temporaires existent à proximité?

Pour les marchés des mardis et samedis, les marchands et leurs véhicules sont invités à parquer dans des zones plutôt éloignées du marché afin de laisser libre les dernières places de parking accessibles sur le Place du Marché. Sur le principe de favoriser la clientèle qui doit se déplacer en automobile, nous partageons la mesure dans l'intérêt commercial du marché et du commerce local.

Rappelons, que notre marché de Vevey est désormais en concurrence avec le nouveau marché de La Tour-de-Peilz lancé dernièrement et qui semble se faire sa place avec les facilités d'accès qu'il offre à toute la clientèle de la Riviera qui se déplace en voiture avec la possibilité de se parquer dans le parking souterrain.

Il ne faudrait pas que nos marchands soient désavantagés par les règles de parking qui les obligent parfois à devoir marcher longuement pour parquer leurs camionnettes. Vevey offre pourtant des alternatives de parking momentanées le temps du marché très intéressantes qui ne gêneraient pas durablement la qualité de vie de nos concitoyens. En effet, le quai Perdonnet (premier tronçon ouest) ainsi que la rue Louis-Meyer, toutes deux interdites à la circulation et au parcage des véhicules pourraient être réservées exclusivement aux camionnettes des marchands du marché durant les heures de marché.

La Municipalité est-elle prête à envisager ces possibilités afin d'encourager et de soutenir le maintien, voire le développement du marché de Vevey?

Au nom du groupe PLR.Vevey, Philippe Herminjard
Interpellation soutenue par le groupe UDC, Guillaume Pilloud et par le groupe En Avant Vevey, Marianne Ghorayeb.
 

Question: Conférence sur les eaux de Vittel

(11.11.21) Pourquoi à Vevey dans la salle du Conseil communal?

Les Conseillers communaux ont reçu une invitation provenant d'un parti gouvernemental (comprenez municipal) pour participer à une discussion sur l'exploitation des sources Vittel (en France) par une multinationale de la région. Je ne veux pas lancer le débat mais étant donné que cette conférence aura lieu dans la salle du Conseil communal - ouverte à tous sur location - cela paraît tout de même étrange et étonnant.

Il est donc difficile de percevoir quel type de message souhaite-t-on donner en invitant une ONG étrangère pour discuter d'un sujet situé à 250 km d'ici.

Ma question est la suivante: la Municipalité est-elle au courant de cette conférence et connaît-elle le thème qui sera abordé?

Au nom du groupe PLR.Vevey, Philippe Herminjard

Interpellation : Nos données personnelles en liberté... jamais !

(9.09.21) La situation vécue à Rolle l'été dernier nous interpelle quant à la sécurité des données citoyens veveysans

A l'ère du numérique, des réseaux sociaux et du digital, il est tout à fait anodin de procéder à diverses transactions qu’elles soient bancaires ou administratives. Ce geste bénin, presque mécanique, nous permet en un simple clic de consulter aussitôt un compte bancaire, mettre un message sur un réseau social ou même procéder à ses achats, peu importe de l’endroit où nous nous trouvons. La seule exigence, avoir une connexion à internet.

Dans un monde qui va de plus en plus vite, les administrations étatiques se mettent également au numérique et notre dossier de citoyen se voit aussitôt numérisé. La ville de Vevey souhaite également aller dans ce sens avec son nouveau site internet et ses tant attendus guichets virtuels ! Tout en constatant les effets positifs de cette manière de procéder, tels que rapidité, moins de papiers etc… Il est a relevé que cette manière de procéder est intéressante pour autant que les citoyens se sentent en sécurité.

Rappelons ici qu’à la fin du mois d’août 2021, les habitants d’une commune importante de notre canton ont vu leurs données mises en ligne sur le darknet. En moins d’une demi-heure, un spécialiste en informatique a réussi à trouver, en ligne, des informations sensibles sur plus de 5'000 habitants de cette commune. Ce fut le plus important piratage de données publiques survenu en Suisse et connu à ce jour.

Il est crucial de comprendre qu’une fois les données compromises, il est trop tard pour agir. Le contenu piraté tel que les données des habitants, archives de la ville ou informations des collaborateurs, ne pourra jamais être récupéré.

Au vu de ce qui précède, nous souhaitons poser les questions suivantes :

  1. Quelles sont les mesures misent en place par la ville de Vevey pour assurer la sécurité des données de ses habitants et collaborateurs ?
  2. La ville de Vevey est-elle assurée contre des attaques qui pourraient compromettre les données ou endommager les infrastructures informatiques (ransomware, virus, piratage, autre) ?
  3. Comment notre administration communale est-elle protégée contre les attaques telles que celles de Rolle ?

D’avance, nous vous remercions de vos réponses et nous souhaitons obtenir celles-ci par écrit.

Au nom du groupe PLR.Vevey, Sandra Marques

Interpellation soutenue par : Vevey Libre, Les Vert’Libéraux, Le Centre - PDC Vevey

Interpellation : Pourquoi une roulotte à la Place du Marché ?

(9.09.21) On aimerait connaître les conditions d'autorisation d'exploiter le bar en forme de roulotte

Durant l’été des bars éphémères ont fleuri à travers Vevey, notamment la Passagère et la roulotte des Flibustiers, comme vous avez certainement pu le voir.

Nous trouvons l’idée très bien et soutenons toutes les initiatives qui amèneront des activités et de la vie à travers Vevey, néanmoins nous nous permettons de soulever les questions suivantes :

  • Comment les autorisations/les attributions du mandat sont-elles délivrées ? Est-ce qu’il y a eu un appel d’offre ?
  • Des commerçants et des associations locales (mises à mal avec la crise sanitaire actuelle) auraient été intéressées par ce genre d’activités.
  • Sous quelles conditions les autorisations ont été livrées ? Quel est le prix de la location sur le domaine public ? Est-ce qu’un pourcentage du chiffre d’affaires doit être reversé à la commune ou des associations ?
  • Quelle est la durée de l’autorisation ? Quand est-ce que le démontage aura lieu ?
  • Pourquoi une roulotte publicitaire est utilisée comme bar alors même que la Municipalité a fait enlever les publicités sur les parasols et les stores de la place du marché ?
  • Trouvez-vous que cette roulotte s’intègre bien dans le paysage de la place ?

Pour rappel, il a été demandé au restaurateur de la place d’enlever toutes les marques et de reculer les terrasses afin de ne pas empiéter sur l’espace publique. Est-ce que c’est bien cohérent d’autoriser l’apparition d’un nouveau bar ?

  • • Dans la tourmente de la crise sanitaire actuelle, pensez-vous qu’il est social et équitable d’autoriser l’apparition de nouveau bar ?

Comme vous le savez, de nombreux restaurateurs sont à bout de souffle. D’avance merci pour vos réponses à toutes les questions ci-dessus par écrit.

Au nom du groupe PLR.Vevey, Loïc Brawand

Postulat : Transparence dans les votes du Conseil communal

(20.05.21) Difficile de savoir qui a voté quoi et le citoyen doit pourtant le savoir

Alors que la tendance sociétale est vers plus de transparence, les votes des Conseiller communaux restent – dans leur majorité - impossibles à décrypter pour le citoyen, car seul le résultat final n’est communiqué. Le vote électronique est déjà mis en place dans la majeure partie des législatifs des grandes villes vaudoises, la démocratie veveysanne aurait tout à y gagner

Durant cette législature, on a pu observer quelques difficultés des scrutateurs à compter les voix et dans certains cas, il a fallu recompter jusqu’à trois fois. De plus, on a eu le sentiment désagréable de voir la majorité changer de camp lorsque le recomptage était demandé pour des résultats serrés ! Dans tous les cas, les cent élus piaffent d’impatience durant le travail des scrutateurs.

A l’heure de la numérisation généralisée et du besoin de transparence en politique, il apparaît nécessaire d’équiper les élu-e-s veveysan-ne-s d’un système électronique pour donner leur avis lors des votes. Idéalement, il faudrait coupler cette « évolution » démocratique avec la réfection et la modernisation de la salle du Conseil communal mais au vu des finances communales, nous sommes d’avis qu’un tel projet ne pourra aboutir avant longtemps ou pour le moins, pas durant la prochaine législature. Dès lors, il serait dommage de ne pas profiter des moyens modernes de vote plus rapidement, surtout qu’aujourd’hui les moyens numériques ne manquent pas via les différents supports (ordiphones, tablettes et ordinateurs) que détiennent déjà chacun des élus.

Il ne nous paraît pas exagéré d’envisager – sans attendre – le vote électronique au Conseil communal et ce, à un prix raisonnable désormais.

Nous demandons à la Municipalité actuelle de lancer l’étude de la numérisation proposée ci-dessus afin que la future Municipalité puisse travailler sur ce dossier dès sa rentrée en fonction en été 2021.

Au nom du groupe PLR.Vevey, Philippe Herminjard
Avec les soutiens : Groupe Le Centre, Martino Rizzello et Groupe Vevey Libre, Pascal Molliat

 

Interpellation : Nos commerçants Veveysans… une priorité dans nos choix de tous les jours et pour chaque événement !

(18.03.21) Interpellation pour vivre le commerce local, même en pleine pandémie

La crise de pandémie Covid-19 qui est encore bien présente a laissé des traces et en laissera encore certainement qui seront ressenties pendant les années futures. Face à cette pandémie, l’économie globale sombrait déjà en 2020 dans une récession majeure dont l’ampleur est encore inconnue.

Bien que le retour à la normal soit encore bien incertain, il est noble de relever les aides financières octroyées, à ce jour, par notre commune, et qui continuent à être octroyées. Celles-ci sont bien entendu les bienvenues. Cependant, malgré ces aides, il est à déplorer que certains commerçants ne puissent pas rouvrir dès que ce sera possible, ce qui est et sera fort regrettable.

Au vu de la situation, les commerçants auront plus que jamais besoin de nous tous, et la commune de Vevey peut y contribuer, non pas uniquement par des aides mais tout simplement en faisant appel à leurs services.

Qu’ils soient bouchers, boulangers, carreleurs, charpentiers, chocolatiers, éditeurs, fleuristes, fromagers, graphistes, menuisiers, pâtissiers, vignerons, etc. la liste n’est pas exhaustive, mais démontre bien la richesse des artisans qui se sont intéressés à note belle ville de Vevey afin d’y établir leur commerce.

A tous les niveaux et à chaque événement, Vevey peut faire vivre le commerce local, même en pleine pandémie. De ce fait, nous souhaitons avoir les précisions suivantes :

  1. Avez-vous des normes pour le choix des prestataires ?
  2. Si oui, est-ce qu’elles favorisent les commerçants locaux au niveau de l’administration communal en général ?
  3. Est-ce qu’il y a un système de tournus qui garantirait un système d’égalité de traitement, comme chaque 6 mois ou chaque année ?

D’avance, nous vous remercions de vos réponses et nous souhaitons obtenir celles-ci par écrit.

Au nom du groupe PLR.Vevey: Sandra Marques
Interpellation soutenue par : Vevey Libre, Les Vert’Libéraux et Le Centre - PDC Vevey

 

Postulat : Préemption et transparence

(18.03.21) Un postulat pour faire mieux et de manière plus claire lors d'éventuelles acquisitions immobilières.

En 2020 avec la tentative d’achat d’objets immobiliers dans le quartier de la Valsainte, la Municipalité de Vevey a démontré que la procédure permettant le droit de préemption prévu par la loi cantonale sur la préservation et la promotion du parc locatif (LPPPL) souffrait de quelques manquements dans la procédure d’acquisition.

Notre postulat demande l’étude d’une information régulière du Conseil communal, selon une procédure préalablement définie, concernant les objectifs, les critères et les moyens relatifs à l’exercice du droit de préemption par la Municipalité. Cela pourrait faire l’objet d’un règlement du Conseil communal afin de diminuer l’arbitraire et exposer publiquement les principales règles afin d’éviter les conflits d’intérêts.

Il convient surtout de compléter l’information du public. S’agissant de l’utilisation de l’argent des contribuables, le principe de transparence doit s’appliquer plus largement et doit répondre aux questions suivantes :

- En fonction de quels critères (sociaux, économiques, financiers, géographiques, patrimoniaux, énergétiques, d’efficacité, etc.) le droit de préemption est-il exercé ou non ?
- Qui fixe ces critères ?
- Sont-ils régulièrement révisés ou actualisés ?
- Qui vérifie que les critères fixés sont effectivement respectés dans le processus de décision aboutissant à l’exercice ou non du droit de préemption ? A quelle fréquence cette vérification a-t-elle lieu ? Qui a accès au résultat de ces vérifications ?
- Quels prix sont payés ? Existe-t-il des règles en la matière ?
- Quel est le montant des loyers pratiqués dans les immeubles achetés au travers du droit de préemption ? Quel est le montant des loyers pratiqués dans les immeubles destinés à être bâtis sur des terrains acquis au travers du droit de préemption ?
- Les immeubles achetés sont-ils destinés à rester durablement la propriété de la Ville de Vevey ? Si non, quelles sont les règles fixées en la matière ?.

Le présent postulat invite donc la Municipalité à nous présenter une procédure d’acquisition de biens immobiliers éprouvée pour répondre dans des délais souvent très courts aux offres de ce marché très particulier.

Au nom du groupe PLR.Vevey: Valentin Groslimond

Postulat : Une multimodalité accessible

(28.01.21) Postulat: Pourquoi ne pas encourager concrètement l’utilisation du vélo ?

Plusieurs études montrent que le temps de trajet entre le domicile et le travail augmente de nos jours. Il est pourtant important que la population prenne, si possible, les transports publics pour faire ses trajets. Pour cela, beaucoup de mesures sont mises en place. Les transports publics sont par exemple largement subventionnés de manière à pouvoir être une alternative concurrentielle à la voiture. En revanche, dans de trop nombreux lieux, la desserte fine manque encore cruellement. Le vélo, électrique ou non, reste un moyen intéressant pour pallier ce manque. Il est de notre devoir d’encourager cette multimodalité, mais qui veut prendre son vélo dans un transport public, devra s’acquitter d’un billet demi-tarifs pour le trajet ou d’un abonnement spécial pour ce dernier, du moins s’il ne veut pas devoir démonter partiellement son vélo et le mettre dans une fourre. Ces démarches rendent l’utilisation d’un vélo comme moyens de transport pour la desserte fine très peu pratique et/ou onéreuse.

De plus, un vélo peut être refusé par manque de place dans certains transports publics, tel que le m2 à Lausanne. On se retrouve donc avec une personne ayant payé pour elle et son vélo, mais ne pouvant prendre son moyen de transport.

L’injustice pour le vélo continue : Vous avez une trottinette, pas de souci. Pour les vacances, vous pourrez prendre votre valise avec vous, quelle que soit la taille de cette dernière. Vous pourrez même prendre vos skis ou snowboards sans problèmes. Tout cela gratuitement.

Plusieurs entreprises de transport ont été contactées et aucune n’a pu nous fournir des statistiques claires sur la fréquentation ou sur le montant que le transport de vélo représentait. Il n’est donc pas possible de mesurer le manque à gagner qu’engendrerait la gratuité des vélos dans les transports publics pour les entreprises concernées. Au mieux, les CFF nous ont expliqué que cela coûtait plus que ça ne rapportait. Autant diminuer la bureaucratie.

De nombreuses solutions existent pour transporter des vélos facilement en transport public. Pour les trams, des rames spéciales existent. Pour les bus, des porte-vélos à placer à l’avant des bus sont faciles à installer. L’avantage étant que le conducteur voit le cycliste manipuler son vélo devant lui. Une restriction de transport pouvant, alors, être justifiée lorsque la place ne le permet pas.

Le présent postulat invite donc la Municipalité à étudier la possibilité de rendre gratuit le transport de vélo dans les véhicules de transport public adaptés et ce, afin de promouvoir la multimodalité. Pour ce faire, elle prendra contact avec les communes partenaires du VMBC, le VMBC lui-même, la communauté de transport Mobilis ainsi que le département des infrastructures et des ressources humaines de l’État de Vaud.

Au nom du groupe PLR.Vevey, Valentin Groslimond

 

Postulat pour lutter contre les incivilités en ville de Vevey

(12.11.20) Pourquoi supporter les incivilités sur nos murs ?

Pour sensibiliser la population, les militants de la grève du climat et d’autres groupuscules peu respectueux des règles de l’affichage public nous imposent des affiches sauvages et des tags à une densité imposante en ville de Vevey.

Ces éléments sauvages exigent une technologie adaptée pour éliminer ce genre d’incivilités. Il appartient à la ville et au Service de l'espace public en particulier de supprimer les actes d’incivilités tels que les tags ou affiches sauvages dans les domaines public et privé et ce, dans les meilleurs délais pour éviter leur multiplication.

Or à ce jour, peu de moyens semblent engagés pour les enlever alors que les moyens financiers pour cette tâche existent dans le budget ordinaire de la ville. Pour nettoyer le domaine public, le budget ordinaire répond aux besoins et pour l’espace privé, il est prévu de déléguer à des entreprises extérieures des tâches relevant d’un fond[i] réservé pour nettoyer les actes d’incivilités. Pour l’utilisation et le déploiement de ce fonds, il apparaît qu’un règlement d’utilisation est manquant alors que ce fonds est alimenté depuis dix ans à coup de 15 milles francs annuels et qu’il n’a jamais été utilisé à ce jour ?! Qu’attend la Municipalité pour établir le règlement d’utilisation du fonds ?

Combien de temps, devrons-nous encore supporter ces affichettes et d’autres incivilités sur nos murs ?

Nous demandons à la Municipalité la possibilité d'étudier la rédaction d’un règlement du fonds précité ainsi que le nettoyage des incivilités rapidement après leur apparition.

Au nom du groupe PLR.Vevey, Philippe Herminjard


[i] Fonds de réserve pour le rétablissement de l'espace privé pour donner suite à des actes d'incivilités.

 

Interpellation: Parking automobile, provisoire ou définitif, où en est-on ?

(8.10.20) Depuis le début de la législature, chacune et chacun a pu constater de nombreux mouvements dans la gestion des places de parking automobile

Entre les suppressions provisoires, les suppressions définitives, les mises à l’enquête en cours et celles à venir, il serait judicieux de connaître précisément l’étendue de ces mouvements et de savoir quelles rues sont concernées.

Au nom du groupe PLR.Vevey, je pose les questions suivantes à notre municipalité :

  1. Combien et dans quelles rues avez-vous supprimé des places de parcs provisoirement  depuis le début de la législature ?
  2. Combien et dans quelles rues avez-vous supprimé des places de parcs définitivement  depuis le début de la législature ?
  3. Combien et dans quelles rues prévoyez-vous la suppression de places de parcs provisoirement ou définitivement jusqu’à la fin de la législature ?
  4. Combien et dans quelles rues avez-vous créé des places de parcs provisoirement ou définitivement depuis le début de la législature ?
  5. Quel est le montant estimé des pertes de recettes pour notre commune ?
  6. Où en est l’étude du parking souterrain prévu derrière la gare ? D’ailleurs est-il toujours d’actualité…
  7. Où en est l’étude du parking souterrain prévu à Entre-deux-Villes ? D’ailleurs est-il toujours d’actualité…

Au nom du groupe PLR.Vevey, Patrick Bertschy 

Interpellation: Pourquoi fermer la circulation en vieille ville de Vevey ?

(18.06.20) Par communiqué le 28 mai 2020, toute la population veveysanne apprenait que des « nouvelles mesures pour libérer sur le domaine public » étaient mises en vigueur dès le 30 mai 2020.

Certains s’en réjouissent, d’autres devront changer leurs habitudes, les commerçants et les cafetiers-restaurateurs perdront encore des clients, c’est certain, mais ce qui interpelle dans cette décision de la Municipalité, c’est le caractère unilatéral de la décision. En effet, les principaux intéressés par les mesures qui auraient dû être les commerçants et les cafetiers-restaurateurs n’en savaient rien ! Il est établi qu’aucune consultation ou information préalable n’ont été faites par l’exécutif veveysan. Le communiqué dit qu’il s’agit de mesures mais ne donne aucun argument pour étayer la décision. Au contraire, on évoque les « restrictions de circulation » mais sans en préciser les raisons et les justifications.

Les restrictions de circulation sont annoncées valables jusqu’au 31 octobre 2020 mais notre inquiétude grandit encore à la lecture du communiqué lors qu’il est précisé « La durée de ces mesures pourrait être prolongée en cas de nécessité ».

Dans l’intervalle, le tissu économique le plus concerné par les restrictions de trafic ont lancé une pétition bien légitime à nos yeux face à la décision autoritaire communale.

La Municipalité peut-elle répondre précisément aux questions suivantes :

  • La Municipalité fait-elle un déni de démocratie, comment justifie-t-elle la non-consultation des commerçants et des cafetiers-restaurateurs concernés alors que sur d’autres objets d’aménagement de la ville, la Municipalité s’est distinguée comme le chantre de la participation citoyenne dans cette législature ?
  • En dehors du quai Perdonnet - dans sa section entre la Place du Marché et la rue de l’Hôtel-de-Ville - pour lequel les arguments de fermeture sont connus et compréhensibles, quels sont les arguments qui ont mené la Municipalité aux restrictions étendues de circulation et par conséquent, de restrictions de parcage ?
  • Est-il prévu de consulter désormais les milieux concernés sur ces restrictions et en particulier pour un éventuel prolongement de la durée au-delà du 31 octobre 2020 ?

* * *

Au nom des groupes UDC, PDC, & PLR
Bastien Schobinger
Jean-Marc Roduit
Philippe Herminjard

Postulat: Extension des terrasses des établissements publics et exemption des taxes liées pendant le COVID-19 pour tout café-restaurant

(14.05.20) Soutenir les cafés-restaurant pour la période où les effets de la pandémie mettent en jeu la pérennité des établissements publics

Depuis le 11 mai 2020, les établissements publics comme les cafés et restaurants peuvent rouvrir après près de deux mois de fermeture. Cette deuxième étape de déconfinement était attendue par beaucoup de tenanciers, qui pour la plupart sont des indépendants, catégorie économique parmi les moins soutenues par les mesures étatiques. Pour ouvrir à nouveau leur établissement, les restaurateurs doivent respecter les mesures sanitaires imposée par l’OFSP et en particulier celle du respect des distances sociales de deux mètres entre les tables des clients. Pour certains établissements cela diminue drastiquement le nombre de places possible. Pour les restaurants avec de petites salles, cela rend illusoire la réouverture. A Lausanne, il apparaît qu’un établissement sur deux n’ouvre pas à cause d’une rentabilité insuffisante.

Extension des terrasses

Pour beaucoup, les revenus diminuant jusqu’à rendre l’exercice non rentable économiquement, nous demandons à la Municipalité d’examiner des mesures urgentes permettant l’extension des terrasses des cafés et restaurants en ville de Vevey. La mesure d’extension des terrasses pourrait – lorsque les conditions climatiques le permettent – de compenser en partie le manque à gagner imposé par la faible densité de clientèle à l’intérieure des établissements. Le chiffre d’affaire sera ainsi renforcé et permettra aux restaurateurs de passer le cap de cette période de semi-confinement dont on ne connaît pas la date de fin et qui pourrait durer.

Par extension des terrasses, il faut comprendre l’agrandissement des terrasses existantes tant privées que celles qui jouissent de l’espace public. Ces extensions seraient soumises à conditions et à autorisation mais sans mise à l’enquête au sens de la LAT. En effet, les agrandissements de surfaces ne doivent en aucun cas empiéter sur l’espace public jusqu’à empêcher le passage des piétons ou générant la suppression de places de parking par exemple.

Exemption des taxes communales pour tous !

L’exemption des taxes de l’ensemble des surfaces existantes et nouvelles des terrasses sur l’espace public est également requise mais pas seulement. En effet, par cohérence et équité de traitement, les établissements publics ne bénéficiant pas de terrasses, doivent être éligibles aussi à la suppression des taxes.

***

Pour les deux mesures (exemption des taxes et extension des terrasses) la motion nécessite une application d’absolue urgence par l’administration communale.

Au nom des groupes PDC.Vevey & PLR.Vevey Philippe Herminjard

Motion : Un accès pour tous et l'équilibre des coûts à la bibliothèque

(30.01.20) Revoir les conditions d'accès aux multiples prestations de la bibliothèque de manière raisonnable

La bibliothèque communale de Vevey est un pôle de culture et d’animation qui contribue à la vie de notre ville et de notre région. Avec près de 45’000 membres actifs, la portée de cet établissement dépasse largement les frontières Veveysanes. Son offre variée de livres ainsi que les évènements organisés par ses collaborateurs méritent amplement le soutien financier de notre commune. Leurs actions ne s’arrêtent pas qu’aux livres. Ils organisent également de nombreux événements tout au long de l’année.

Cependant, le système de cotisation des membres n’est plus adapté à l’utilisation. La qualité de membre se limite à une cotisation annuelle de CHF 10 pour les jeunes et CHF 20 pour les adultes. Mettre à contribution tous les usagers à travers une modeste cotisation annuelle, permettrait de diminuer le déficit occasionné par cet établissement tout en lui donnant la légitimité de demander des fonds supplémentaires en cas de besoin. Il semble également normal que les bénéficiaires de ces services - n’habitant pas Vevey - contribuent eux aussi aux frais de fonctionnement. 

Voici quelques exemples de cotisations annuelles de communes vaudoises ayant déjà mis en place un tel système :

Commune

Habitant

Externe

Jeune

Réduit*

Adulte

Jeune

Réduit*

Adulte

Aigle

8.-

/

20.-

10.-

/

25.-

Morges

4.-

8.-

12.-

4.-

8.-

12.-

Cossonay

10.-

15.-

20.-

10.-

15.-

20.-

Yverdon

12.-

/

24.-

12.-

/

24.-

* Tarif spécial étudiant / AVS / AI / apprenti si applicable

Ces sommes raisonnables ne dépassant pas CHF 2 par mois, soit largement inférieures au prix d’un livre, permettraient de répartir des frais de fonctionnement de notre établissement de manière plus équitable entre les contribuables et bénéficiaires externes.

Pour les raisons citées ci-dessus, nous demandons à la municipalité d’étudier l’implémentation d’un abonnement annuel pour les membres de la bibliothèque communale.

Au nom du groupe PLR, Ambroise Méan

Motion : mieux cadrer la communication de la ville de Vevey

(30.01.20) Revoir les règles de communication de l'administration et des services veveysans

Vu les communications disparates provenant de l’administration et des services veveysans, le groupe PLR.Vevey aimerait que la Municipalité (et ses services) nous proposent un projet de règlement sur la communication de notre ville. Celui-ci doit comprendre les différents moyens de communication ; les pages Internet, les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instragram, etc...)

Ce règlement doit clarifier qui peut publier sur ces supports, mais également qui doit lire le contenu avant la diffusion.

Pour toutes ces raisons, nous demandons à la Municipalité de rédiger un préavis dans ce sens et cela dans les meilleurs délais.

Au nom du groupe PLR.Vevey, Patrick Bertschy

Résolution: Le PLR appelle aux assises sur le commerce

(30.01.20) Après les assises sur la culture pourquoi ne pas imposer le même exercice pour le commerce à Vevey?

Le Conseil Communal de Vevey souhaite que des assises sur l'état du commerce (commerce de détail, café-restaurant, hôtel, etc..) soient organisées rapidement (avant les vacances d'été) en collaboration avec les différentes associations (SIC, ACV, marché).

Pour le groupe PLR, Patrick Bertschy

Au Conseil communal à Vevey, les votes sur le budget se suivent et se ressemblent

(19.12.19) Budget 2020, plus de cinq millions de francs de déficit

Il aura fallu deux séances entièrement dédiées au budget pour arriver a valider un budget bien mal ficelé, car amendé par les partis DA, Vevey Libre, Les Verts et PS qui présente un déficit de 5.2 mio de francs qui sera encore alourdi par des charges extraordinaires liées aux transports publics de quelque CHF 880'000! L'autofinancement atteint 5.006 mio et ne couvre même pas le déficit!

Le PLR avec ses alliés historiques (Verts Libéraux, PDC et UDC) - n'ayant pas la majorité - n'ont rien pu faire pour éviter ces folies dépensières et clientèlistes.

Le plus bel exemple nous vient de DA qui a proposé de créer une nouvelle garderie au montant de près de 1.5 mio (ramené peu après à la moitié) alors qu'ils ont lancé et gagné les trois derniers référendums dans lesquels à chaque fois, une création de garderie figurait dans les projets qu'ils ont combattu. Ce parti gagne ainsi la palme de la politique la plus incohérente menée à Vevey en 2019.

L'impôt communal va baisser de 1,5 point en 2020

(10.10.19) Amendement déposé pour baisser l'impôt communal

Avec l'aide de ses alliés historiques (Verts Libéraux, PDC et UDC), le groupe PLR a su convaincre une majorité du Conseil communal de dire non à la Municipalité qui voulait maintenir le taux d'impôt à 76 points, ce qui équivalait à une augmentation de 1,5 point. Dès lors pour 2020, le taux d'impôt atteint 74,5 points.

De 5 à 7, pour le bien de Vevey

(12.09.19) Motion déposée par l'#Entente veveysanne au Conseil communal de Vevey

Vevey a mal à ses Municipaux depuis l’été 2016 en particulier mais de manière générale et depuis plusieurs législatures, la Municipalité a beaucoup à faire et ne peut répondre à tout, faute de temps et d’énergie. Nous souhaitons renforcer le statut de politicien de milice plutôt qu’une Municipalité professionnelle. Le Conseil Communal est invité à examiner le passage d’une Municipalité à sept membres pour la prochaine législature et à modifier l’art. 21 de son règlement [1].

Un taux d’activité de par exemple 40% nous paraît plus adapté pour pallier aux contraintes professionnelles actuelles. En effet la recherche d’un emploi complémentaire pour un temps de travail à 50% n’est pas réaliste. Il nous paraît judicieux que les membres de notre exécutif puissent conserver un autre emploi dans la société civile à titre principal et cela pour plusieurs raisons ; la première étant de garder une activité dans la vie active en dehors de l’administration communale, deuxièmement, en cas de non réélection la réinsertion professionnelle s’en trouve facilitée et enfin, un revenu additionnel reste possible permettant d’assurer le quotidien de l’élue ou de l’élu.

Les rapports de gestion annuels mentionnent régulièrement une charge de travail augmentant régulièrement pour ses responsables politiques. La multitude de projets à mener de front, même s’il est possible de compter sur la qualité des cadres de l’administration, la met parfois en difficulté quant à son propre fonctionnement.

D’autre part, vu l’augmentation constante du nombre des partis représentés au Conseil communal, cela garantirait une meilleure représentativité de la population.

Pour toutes ces raisons, nous demandons à la Municipalité de rédiger un préavis dans ce sens et cela dans les meilleurs délais.

Pour leurs groupes respectifs :

Parti démocrate-chrétien, Jean-Marc Roduit
Union démocrate du centre, Bastien Schobinger
Parti libéral-radical, Patrick Bertschy

 


[1] Règlement du Conseil communal du 10 octobre 2014

De l'air pour les Veveysannes et les Veveysans, de l'hydrogène pour leurs transports

(12.09.19) Postulat déposé au Conseil communal de Vevey

Les ressources d’énergie fossile sont en nette diminution et la Suisse doit les abandonner progressivement pour respecter les objectifs de l’accord de paris.

Lausanne encourage la mobilité́ électrique, en installant entre autres des bornes de recharges en ville. En effet, pour qu’une technologie soit acceptée, il faut qu’elle soit fonctionnelle pour les utilisateurs. Leur permettre de recharger leurs véhicules est donc une action importante. Par contre, les véhicules électriques fonctionnent avec des batteries qui ont un grand besoin de terres rares dont la quantité́ est aussi limitée et dont l’extraction pose des problèmes sociaux et environnementaux conséquents. De plus, ces batteries ont une durée de vie limitée.

Les véhicules circulant à l’hydrogène ne transportent pas de grandes batteries et ne rejette que de l’eau. Certes, actuellement la production d’hydrogène est relativement énergivore, mais compte tenu de la transition énergétique, cette consommation ne devrait à terme plus être un problème et la production peut sans problèmes se faire de nuit, au moment où̀ la Suisse produit plus d’électricité́ qu’elle n’en consomme.

En Suisse, une seule station permet de recharger des véhicules à l’hydrogène et c’est dans cette région que les seules voitures fonctionnant à l’hydrogène sont immatriculées. Preuve que la demande est là, si les possibilités de recharge existent.

Des acteurs économiques dans notre région, mais également des constructeurs automobiles comme Hyundai ou encore des sociétés comme Migros et Coop qui possèdent déjà̀ des camions à hydrogène, s’engagent dans cette nouvelle technologie.

Si la possibilité́ de faire de plein d’hydrogène existait, la commune pourrait alors s’équiper en véhicules (voiture, camion-poubelle, transport public ou autres) circulant à l’hydrogène et ainsi diminuer encore l’impact de sa mobilité́ sur notre climat.

Dans le but d’aider les citoyens à sortir des moteurs thermiques, le présent postulat invite la Municipalité́ à étudier l’opportunité́ d’installer, avec l’aide d’acteurs privés ou non, des stations de recharge pour engins fonctionnant à l’hydrogène.

Au nom du groupe PLR Philippe Herminjard

Référence : la position du PLR.Vaud face à l'hydrogène 

INTERPELLATION: "PHASE TEST"

Circulation à Vevey: des mesures à prendre

Suite aux mécontentements de beaucoup de Veveysannes et Veveysans, des commerçants et des touristes, quant aux changements de circulation et la mise en place des nouveaux feux opérés cet hiver dans notre cité.

N’oublions pas non plus La fête des Vignerons approchant à grand pas durant laquelle les figurants devront aussi accéder au centre de Vevey pour les répétitions qui commenceront au mois de mai dans les arènes.

Je remercie d’avance la municipalité de mettre tout ce qui pourra être mis en œuvre et sans délai afin de garder une attractivité certaine de notre ville au profit du poumon économique et touristique qui je le rappelle génère non seulement de l’emploi mais également de la vie sociale et culturelle.

  1. Voulons-nous décourager définitivement les habitants des communes avoisinantes de venir faire leurs courses à VEVEY et ainsi réduire à néant le commerce local ?
  2. Où en est-t-on avec la « phase test » des nouveaux feux de circulation ?
  3. Pourrait-on retirer les panneaux d’interdiction à la circulation entre l’hôtel des 3 Couronnes et l’agence UBS?
  4. Pourrait-on implémenter une « phase test » de circulation rue de Lausanne et Simplon dans les 2 sens ?
  5. Pourrait-on corriger immédiatement la durée de stationnement à 5 heures au lieu des 3 heures autorisées actuellement à l’avenue de Blonay et Gilamont, car ces zones de parcage sont actuellement sous utilisées ?
  6. Quelle est le manque à gagner pour la ville suite aux sous occupations des places de parking dans les zones mentionnées au point 5 ?

Pour le groupe PLR, Christophe Ming, le 31.01.2019

POSTULAT : Coup de pouce aux commerçants le temps de la Fête des vignerons

Les commerçants comme les visiteurs de la fête doivent profiter des commerces ouverts avec des horaires adaptés aux heures de spectacles de la fête!

Vous n’êtes pas sans savoir que nos commerçants souffrent et ont besoin de notre soutien.

Cet été notre ville accueille la fête des vignerons et fera l’objet de tous les regards. De nombreux visiteurs déambuleront dans nos rues. Offrons la possibilité à nos commerçants, d’en profiter et de laisser leurs portes ouvertes durant la fête.

Certes ils ne rattraperont certainement pas les chiffres d’affaires perdus mais gagneront en visibilité et en notoriété pour le futur.

Ceci serait une belle opportunité pour soutenir notre économie locale, ainsi que pour les personnes nécessitant un travail d’appoint, voir un job étudiant.

Pour montrer le dynamisme et la créativité de notre ville qui se doit en tout temps d’être accueillante et pour donner le goût et l’envie aux festivaliers de revenir dans notre belle cité, aussi après la fête.

Nous demandons donc à la Municipalité d’envisager le temps de la Fête des Vignerons de déroger exceptionnellement au règlement actuel quant aux heures d’’ouverture des magasins et d’offrir la possibilité et la liberté aux commerçants qui le souhaitent d’ouvrir tous les jours jusqu’à 20 heures et le dimanche de 10h à 18h

Pour le PLR Vevey, Antonio Cambes
Postulat déposé le 28 mars 2019


 

POSTULAT: Lisibilité des comptes et du budget de Vevey

28 mars 2019: Traitement du préavis et du rapport
Après une première première prise en compte par la COFI, l'objet est renvoyé en commission ad hoc.
Le CC accepte le préavis modifié sans opposition et quelques abstentions! En voici les conclusions:

LE CONSEIL COMMUNAL DE VEVEY
- Vu le préavis W 06/2019 du 18.02.2019 sur un audit financier et organisationnel, tel qu'amendé par la Commission le 06.03.2019,
- Vu le rapport de la Commission, chargée d'étudier cet objet qui a été porté à l'ordre du jour : décide

- D'accorder à la Municipalité un crédit de CHF 110'000.- pour effectuer un audit financier et organisationnel
- De considérer cette dépense comme un investissement à faire figurer dans le Plan des Investissements de la Ville (pour mémoire). 
- De financer cette dépense par la trésorerie courante, par prélèvement sur le compte du bilan « Dépenses d'investissements ».
- D'amortir la totalité du montant de CHF 110'000.- en une seule annuité, valeur au31.12.2019.
- De considérer que le présent préavis répond au postulat du PLR "Lisibilité des comptes at du budget de Vevey" déposé au Conseille 15 mars 2018.

Lire le préavis ...


15 mai 2018: Dépôt du postulat

Pour un milicien de la Commission des finances en particulier mais pour toute personne intéressée par les comptes et le budget de la ville de Vevey en général, il est très difficile de comprendre et d’apprécier les rendements et les coûts engendrés pour le fonctionnement de l’administration communale ainsi que pour chaque prestation offerte à la population.

En effet, les documents relatifs aux comptes et au budget atteignent quelque 125 pages se référant à 2’000 lignes budgétaires environ. Pour un même poste de revenu, il peut y avoir plusieurs rubriques qui se situent dans plusieurs chapitres et c’est la même difficulté pour un poste de charges. En dehors du Service des finances et de son Municipal, la maîtrise des comptes et du budget reste difficile et crée une frustration perceptible chez celles et ceux qui veulent comprendre la gestion des revenus et des charges de notre ville.

Cette problématique n’est pas spécifique à notre administration, loin s’en faut. Dans les grandes villes ainsi que celles de moindre importance en Suisse, on peut faire appel à des institutions publiques qui proposent des outils d’appréciation financière qui permettent d’y voir plus claire d’une part, comparent les performances et apprécient le niveau d’endettement et la bonne gestion financière des communes et des villes. De plus, la démarche permettra d’instaurer une sorte de contrôle interne utile au service des finances.

L’Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP) propose un outil financier avec lequel travaillent déjà des villes comme Lausanne, Genève, La Chaux-de-Fonds, Winterthur, et Zurich notamment. Ce sont les experts qui analysent la situation financière de la commune à l’aide des indicateurs du Comparatif des finances cantonales et communales. Comme son nom l’indique, le Comparatif jauge chaque année depuis 1999 la situation financière de collectivités locales. La méthode d’évaluation est éprouvée, elle met en perspective historique, l’évolution de la situation financière, sur une période de 5 à 10 ans, voire plus.

Les coûts restent modestes et permettent de revenir sur plusieurs années comptables. L’implication de la commune dans l’analyse est minimale. Il s’agit surtout de mettre à̀ disposition les données nécessaires au calcul des indicateurs. Pour cela, les rapports des comptes suffisent. Parfois, un contact sera utile pour s’assurer de la réalité́ qui se cache derrière certains chiffres.

Nous demandons à la Municipalité de souscrire à une analyse des finances de Vevey par l’IDHEAP pour une période d’au moins cinq ans soit de 2013 à 2017 et de présenter un rapport final au Conseil communal.

Au nom du groupe PLR, Philippe Herminjard le 15 mai 2018. Objet accepté à une large majorité du CC.

- www.unil.ch/idheap/fr/home/menuinst/unitescompetences/finances-publiques/comparatif-des-finances-cantonales-et-communales.html

 

INTERPELLATION: Vevey, stationnement, blocage psychologique?

La situation de parking dans notre bonne ville est passablement chaotique. Cette situation ne va certainement pas s’améliorer durant les prochains mois et ce malgré les propositions pavées de bonnes intentions de notre Exécutif.

La société Okidokey planche sur un projet des plus intéressants. Au moyen d’une application, le visiteur arrivant à Vevey pourra immédiatement voir quelles sont les places de parc libres mises à disposition par les particuliers qui ne les occupent pas durant la journée (habitants travaillant à l’extérieur) ou la soirée, voire la nuit, (places d’entreprises privées).

Comme chacun le sait, le parcage dans cette ville est depuis longtemps un serpent de mer. Nombres de places de parc privées ou professionnelles sont vides durant tout ou partie de la journée et de la nuit, offrant ainsi un potentiel d’exploitation remarquable de ressources déjà existantes.

Cette solution est un parfait complément à l’offre publique mise à disposition par la Ville de Vevey. Il nous paraîtrait judicieux, voire indispensable, que la Ville apporte son soutien à ce type d’initiative, certes privée, mais qui découle du bon sens et apporte des solutions toutes faites. Si 80% des recettes reviennent aux personnes ou sociétés mettant des places à disposition et que 10% sont conservés pour les frais de maintenance, fonctionnement et amélioration de l’application, un soutien de la Municipalité serait d’autant plus apprécié que 10% des recettes du système que propose Okidokey sont reversés à des associations caritatives.

La création d’une telle application occasionne un coût à hauteur de quelque CHF 40'000.00. A l’heure actuelle, une démarche de crowd funding est en cours afin de réunir tout ou partie de cette somme. Une démarche visant à obtenir un soutien de la Ville avait été entreprise par les initiants de ce projet qui se sont vus signifier, par l’intermédiaire d’agenda 21, une fin de non-recevoir sans même pouvoir exposer les tenants et aboutissants de leur projet.

Questions :

Pourquoi la Municipalité n’accorde-t-ellepas son soutien à de tels projets? Si elle accorde son soutien, ne pourrait-elle pas reprendre cette offre à son compte, dans un esprit gagnant-gagnant et la faire connaître sur la page web de la Ville ?

La Municipalité n’a-t-elle pas pour mandat des citoyens de tout entreprendre afin de proposer des solutions satisfaisantes pour tous, habitants, commerçants, visiteurs ?

Pour le Groupe PLR Thierry Assaf, le 11 octobre 2018


 

POSTULAT interpartis – VEVEY : UNE SITUATION INTENABLE

Texte porté par les partis UDC, PLR et PS.

Depuis de trop nombreux mois, nous vivons dans un climat politique difficile, où la confiance entre les uns et les autres et entre les diverses autorités souffre de trop nombreux écarts de paroles, disputes violentes sur les réseaux sociaux et malheureusement aussi, d’actes pouvant relever de la justice.

Le 17 mai 2018, notre Conseil débattait d’une demande de suspension de M. Girardin de ses fonctions de Conseiller municipal suite au dépôt d’un projet de prise de décision par les groupes politiques de l’entente veveysane.

La question de la confiance que l’on peut avoir pour un membre d’une autorité si celui- ci fait l’objet d’une enquête du Ministère public a été soulevée. Il a aussi été affirmé qu’une demande de suspension ne remettait pas en cause la présomption d’innocence, mais permettait d’attendre plus sereinement les résultats des enquêtes en cours. Finalement, ce Conseil refusait le projet de prise de décision, notamment parce qu’à cette date, nous n’avions pas encore connaissance de l’ouverture d’une instruction pénale, mais uniquement de coupures de journaux.

Peu après, conformément à son engagement et avec le soutien de tous les partis représentés au Conseil, notre Municipalité demandait au Conseil d’État la suspension de la personne concernée par suite de l’annonce du dépôt d’une plainte pénale à son encontre. Le 13 juin 2018, le Conseil d’État a alors décidé, en vertu de l’article 139b de la loi sur les communes, d’accéder à cette demande.

Les déclarations de la Municipalité et des groupes politiques ont à de nombreuses reprises souligné le lien entre l’ouverture d’une enquête pénale, la perte de confiance envers une autorité et la demande de suspension.

Il a aussi été soulevé à plusieurs reprises au sein de notre Conseil communal que trop d’informations internes sur les différents organes de notre Ville (Municipalité, Commissions, etc.) étaient diffusées de façon non conventionnelles, souvent avant même que les destinataires légitimes soient mis au courant et sans l’aval des services concernés afin de défendre des points de vue personnels plutôt que de servir l’intérêt général.

Nous apprenons à présent, par un article du 24h du 6 octobre, que deux de nos Conseillers municipaux, MM. Michel Agnant et Jérôme Christen, font aussi l’objet d’une instruction pénale et ce, pour être suspectés d’avoir violé le secret de fonction !

Cette enquête a amené la police à procéder à une perquisition jusque dans les locaux de l’administration communale et au sein de leurs domiciles.

Pour rappel, l’article 320 du Code pénal stipule que :

1. Celui qui aura révélé un secret à lui confié en sa qualité de membre d'une autorité ou de fonctionnaire, ou dont il avait eu connaissance à raison de sa charge ou de son emploi, sera puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.

La révélation demeure punissable alors même que la charge ou l'emploi a pris fin.

2. La révélation ne sera pas punissable si elle a été faite avec le consentement écrit de l'autorité supérieure.

MM. Agnant et Christen sont donc suspectés d’avoir commis un acte grave et ce, en lien direct avec l’exercice de leur mandat. À̀ nouveau, le lien de confiance souffre, à nouveau c’est la diffusion illégitime d’informations qui est potentiellement en cause, à nouveau, ces actes sont susceptibles d’avoir des conséquences graves pour des personnes, pour la Municipalité ainsi que pour la ville et son image.

Nous avons, à l’occasion de la demande de suspension de M. Girardin, lié l’ouverture d’une instruction pénale à une demande de suspension de la personne concernée. Il est indispensable de traiter ces nouvelles révélations de façon similaire, par équité, mais surtout parce qu’il est impossible d’envisager un lien de confiance avec MM. Agnant et Christen dans de telles conditions.

Finalement, il apparaît nécessaire de réfléchir à notre manière de traiter et d’échanger les informations, que ce soit entre nous, au sein de la Municipalité, de l’administration, ou entre ces différents organes.

Nous invitons la Municipalité :

1     À étudier l’opportunité de demander au Conseil d’État la suspension de MM. Michel Agnant et Jérôme Christen suite à l’instruction pénale ouverte à leur encontre ;

2     À̀ étudier l’opportunité de demander au Conseil d’État de repourvoir les sièges vacants conformément à l’article 139a de la loi sur les communes et de demander d’accorder aux personnes mandatées les pleines attributions et compétences de membre de la municipalité ;

3     Et enfin d’étudier la gestion de l’information et de la communication au sein des divers organes de la Ville (Municipalité, Conseil Communal, Administration et autres) afin de proposer un cadre de bonnes pratiques et des mesures de régulations, par exemple sous la forme d’un règlement.

Texte lu au-devant du Conseil communal le 11 octobre 2018 par Danielle Rusterholz (Vert’Libéral) au titre de doyenne du Conseil communale.

Postulat accepté: 43 oui, 35 non, 5 abst. au vote à bulletins secrets.


 

Entente veveysanne: Projet de décision déposé au Conseil communal de Vevey le 17 mai 2018 pour requête de suspension de Lionel Girardin de sa fonction de Municipal auprès du Conseil d’Etat

L’atmosphère de travail au sein de la Municipalité de Vevey n’est plus de nature à rendre les tâches faciles à l’administration communale avec pour conséquences fâcheuses une déstabilisation du personnel, de la population et des prestations qui en pâtissent.

Aux fins de ramener un peu de calme et de sérénité au sein de la Municipalité, nous nous référons à l’art. 131, al. 1, let. c LC nous permettant – au titre de conseillers - d’exercer un droit d’initiative.

Ainsi nous exposons ci-après les motifs qui nous poussent à déposer le présent projet de décision.

Affaire Lionel Girardin, Municipal à Vevey

Il est en réalité assez étonnant qu’une enquête n’ait pas encore été ouverte d’office par le Ministère public suite aux révélations précises parues dans la presse, en particulier dans « 24 Heures » des 23 et 26 avril 2018. En effet, les éléments avérés au sujet l’entrelacs des relations financières et contractuelles entre la Fondation Apollo et « Opération Project Sàrl » paraissent assez clairement pouvoir réunir les éléments constitutifs du délit de gestion déloyale réprimé par l’art. 158 du Code pénal. Voici cette disposition :

Art. 158 1. Infractions contre le patrimoine / Gestion déloyale

1Celui qui, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, aura porté atteinte à ces intérêts ou aura permis qu'ils soient lésés sera puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
Le gérant d'affaires qui, sans mandat, aura agi de même encourra la même peine.
Si l'auteur a agi dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, le juge pourra prononcer une peine privative de liberté de un à cinq ans.

2Celui qui, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, aura abusé du pouvoir de représentation que lui confère la loi, un mandat officiel ou un acte juridique et aura ainsi porté atteinte aux intérêts pécuniaires du représenté sera puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.

3La gestion déloyale au préjudice des proches ou des familiers ne sera poursuivie que sur plainte.
Comme la plupart des infractions du Code pénal, celle-ci doit être poursuivie d’office, soit dès que l’autorité a connaissance d’un faisceau d’indices sérieux permettant de penser que l’infraction pourrait être réalisée. Nul n’est donc besoin, en principe, d’une dénonciation ou d’une plainte pénale pour qu’une enquête soit ouverte. L’ouverture d’une telle enquête ne suppose évidemment pas forcément la culpabilité des personnes visées qui restent au bénéfice de la présomption d’innocence jusqu’à ce qu’intervienne un jugement définitif et exécutoire. Toutefois, dans le contexte détérioré qui règne depuis des mois, cela aurait le mérite de démontrer que l’Etat au sens large assume ses responsabilités. Il n’existe en effet pas de raison de ne pas ouvrir une enquête aux motifs que les conclusions de celle-ci, lorsqu’elle aura abouti, pourraient avoir des effets collatéraux sur le plan politique. Il est en effet important pour l’ensemble des citoyens de ne pas avoir l’impression que les édiles seraient traités de manière différenciée dans le cadre de la politique pénale de l’Etat.

Par ailleurs, l’art. 139b de la Loi sur les communes à la teneur suivante :

Art. 139b Suspension et révocation

1En présence de motifs graves, sur requête de la municipalité ou de la majorité des deux tiers du conseil général ou communal, le Conseil d'Etat, peut suspendre un ou plusieurs membres de la municipalité ou du conseil général ou communal. Le Conseil d'Etat détermine la durée de la suspension, qui ne peut excéder une année. La décision est renouvelable dans le cas où une procédure pénale reste pendante.

2Constituent des motifs graves toutes les circonstances qui, selon les règles de la bonne foi, ne permettent pas la continuation du mandat pour lequel le ou les membres de la municipalité ou du conseil général ou communal ont été élus ou sont de nature à compromettre la confiance ou l'autorité qu'impliquent leurs fonctions. Sont notamment considérés comme de tels motifs l'ouverture d'une instruction pénale à raison d'un crime ou d'un délit, une incapacité durable, une absence prolongée ou une violation des dispositions de la présente loi en matière de conflit d'intérêt ou d'interdiction d'accepter ou de solliciter des libéralités ou d'autres avantages (au sens des articles 65a et 100a de la présente loi).

3Le Conseil d'Etat soumet la question de la révocation d'un ou de plusieurs membres de la municipalité ou du conseil communal au corps électoral de la commune concernée :
a. lorsque la durée de la suspension est échue et que l'intéressé se trouve encore en incapacité ou en absence ; 
b. lorsque l'intéressé concerné a fait l'objet d'une décision pénale condamnatoire à raison d'un crime ou d'un délit, définitive et exécutoire ;
c. lorsqu'une enquête administrative a permis d'établir la responsabilité de l'intéressé dans le cas d'une perturbation des relations avec ses homologues et qu'une tentative de conciliation du préfet ou chef du département en relation avec les communes a échoué ;
d. lorsqu'une enquête administrative a permis d'établir la réalisation de l'un des cas visés aux articles 65a et 100a de la présente loi.

Ainsi, si les deux tiers du Conseil communal considèrent qu’il existe des motifs graves au sens de cette disposition pour demander la suspension d’un municipal. 

En l’espèce, les motifs graves paraissent réunis à plusieurs titres au sens de cette disposition. De manière générale, il suffit en effet que la continuation du mandat d’un municipal soit de nature à compromettre la confiance ou l’autorité qu’impliquent ses fonctions. Sont en particulier considérés comme des tels motifs la violation des dispositions de la présente loi en matière de conflit d’intérêts et dans tous les cas l’ouverture d’une instruction pénale en raison d’un crime ou d’un délit. Or la gestion déloyale étant passible d’une peine d’emprisonnement pouvant allant jusqu’à 3 ans, elle constitue un délit.

Dans ce cadre difficile pour Vevey et M. Girardin, cette suspension, ne peut qu’aider 
M. Girardin à organiser au mieux sa défense, d’ailleurs la Fondation Apollo ne l’a-t-elle pas déjà suspendu de ses fonctions de Présidence ?

En conclusion, nous demandons selon l’art. 139b LC au Conseil d’État de suspendre Lionel Girardin de sa fonction de Municipal à Vevey.

Au nom des Groupes : PDC - UDC – PLR, Vevey, le 17 mai 2018

[ndlr: le Conseil communal a voté sur cet objet le 17 mai 2018. Il a été refusé à quelques voix près. Il en fallait 54, seuls 51 oui ont été comptés!]


 

INTERPELLATION: Présentation, plaidoyer ou prosélytisme ?

Comme de nombreux Conseillers Communaux, j’ai assisté avec plaisir à la réception des nouveaux habitants, électeurs, citoyens et bourgeois le 20 novembre 2017 à la salle del Castillo.

Cette présentation avait pour objectifs de présenter notre commune, l’organisation des services et de fournir des informations pratiques afin de faciliter leurs différentes démarches dans leur nouvelle commune. Par contre j’ai été pour le moins surpris, ou plutôt choqué par l’insistance du municipal responsable du service de l’Urbanisme qui a présenté son dicastère en faisant un véritable plaidoyer pour le Mandat d’Etude Parallèle pour le réaménagement de la place du Marché.

Lors du Conseil Communal du 7 septembre 2017, suite à la réponse à l’interpellation de M. Antoine Dormond et de Mme Nana Sjöblom intitulée «Quel avenir pour les projets urbanistiques à Vevey» et suite au référendum sur le PPA de la Cour aux Marchandises Monsieur Jérôme Christen nous a affirmé que «La Municipalité aussi s’est engagée, mais de manière plus nuancée, selon le principe développé par M. Ch. Reymond, du Centre Patronal, qui a une vision - partagée par certains milieux politiques, dont ceux que côtoie le PLR - sur l’engagement des exécutifs sur ce type de projet. La Municipalité ne peut pas s’engager outre mesure ; c’est le rôle des partis politiques.»

Je me permets, au nom du groupe PLR.Vevey de poser les questions suivantes à notre municipalité :
1. La Municipalité soutient-elle les propos tenus par Jérôme Christen ?
2. Est-ce le rôle d’un Municipal d’influencer les nouveaux électeurs à propos d’une initiative citoyenne ?

Au nom du groupe PLR.Vevey Patrick Bertschy, le 1er février 2018


 

QUESTION: Michel Agnant s'occupe d'affaires privées, pourquoi?

En référence à un article paru dans 24heures, le 24 novembre 2017 concernant « cinq immeubles en guerre pour sauver un jardin commun ».

Il s’agit du jardin communautaire de la parcelle 87 utilisé depuis près de 20 ans par les habitants alentours. La nouvelle régie (2016) aimerait remettre l’endroit dans un ordre convenable, car elle invoque des risques d’incendie notamment. Dans ses appels répétés placardés dans les couloirs de l’immeuble durant l’automne 2017, la gérance privée fixe un ultimatum et menace de liquider le jardin aux frais des locataires, voire de résilier les baux des réfractaires.

Il semble que cela ne soit pas bien méchant et on note au passage l’activisme d’un ancien Conseiller communal d’Alternative et d’un actuel Vert dans la même mouvance. L’article mentionne que Les habitants ont le soutien de la Direction des affaires sociales, du logement et de l’intégration de la Ville de Vevey. Selon son chef, le Municipal Michel Agnant (Vevey Libre), «rien ne justifie qu’on s’oppose à leur mode de vie. S’il existait une plainte à leur encontre ou qu’ils s’étaient rendus coupables d’entrave à la tranquillité́ publique, je pourrais entrer en matière, mais ce n’est pas le cas.»

L’affaire est désormais devant le Tribunal des baux et comme il s’agit d’une affaire essentiellement privée, il n’y aurait pas lieu d’en parler ici.

Seulement voilà... On en parle ici, car le Municipal de la DASLI s’emble avoir pris position de manière officielle ou en tout cas publique. C’est tout de même étonnant de voir un Municipal se mêler d’un conflit d’ordre exclusivement privé ...

Je pose la question à Michel Agnant : pourquoi vous mêlez-vous de cette affaire qui ne regarde en rien l’autorité municipale?

Philippe Herminjard, le 1er février 2018.


 

INTERPELLATION: « Vevey, ville d’images » ... mais quelle image !

Peut-on raisonnablement continuer à faire confiance à cette municipalité alors que notre ville a tant besoin d’un collège exécutif uni et fort pour faire face aux ambitieux et nombreux défis qui pérenniseront notre insolence de vivre Vevey à Vevey ?

Nous, Veveysannes et Veveysans, leur avons donné 3 points d’impôts qui pèseront directement sur nos charges, un budget raisonnable pour 2018, l’accompagnement de la fête des vignerons 2019, l’étude de l’avenir de notre place du marché, la construction d’un collège conséquent sans solution pour enterrer les voitures en s’appropriant ainsi durablement la surface.

Nous nous devons d’avancer main dans la main avec les acteurs, culturels, éducatifs, touristiques, commerçants et économiques pour faire briller notre cité. En retour, on reçoit maintenant un spectacle, pathétique, enfantin, affligeant et d’une arrogance sans nom qui m’interroge sur la sévérité à observer vis à vis de toute cette mascarade. La manière de se jouer de nous, sans l’égard ni respect dûs à une fonction honorable, est tout simplement scandaleuse face à la confiance accordée démocratiquement lors des dernières élections.

Je souhaite pour nous tous que la sérénité soit retrouvée au plus vite afin que la municipalité puisse se mettre à ses tâches respectives avec toute la rigueur et responsabilité dues au corps électoral qui lui a donné sa confiance. Je vous assure que nous n’avons pas les moyens qu’un tel climat s’installe sans que les conséquences stratégiques et financières se retournent contre nous les otages-contribuables que nous sommes.

Questions posées:

  1. Pensez-vous que la situation de votre collège prétérite le bon fonctionnement de notre cité ?
  2. La médiation annoncée aura-t-elle lieu ?
  3. Si oui, quel délai vous donnez-vous pour en finir, avec votre médiation ?
  4. Qu’allez-vous entreprendre pour continuer à faire rayonner Vevey ville d’image ?
  5. Quelle garantie pouvez-vous donner sur l’actuelle gestion des deniers publics aux contribuables ?
  6. Envisagez-vous d’arrêter de nous présenter des projets tant qu’une situation saine de travail soie retrouvée ?
  7. Quelle image voulez-vous donner de notre ville au vu de la future fête des vignerons tout en sachant qu’un tour de suisse promotionnel vient de commencer ?
  8. Des démissions sont-elles envisagées ou nécessaires pour le futur bon fonctionnement de votre collège ?

Au nom du PLR.Vevey, Christophe Ming, le 1er février 2018